Lancement des missions “ARCHE DE NOÉ DES PROFONDEURS”

L’UNESCO et la Fondation 1 Ocean lancent un programme d’exploration scientifique sur les gorgones rouge de  Méditerranée

« La situation des Gorgones en Méditerranée est à l’image de ce qu’il se passe sur l’ensemble de notre planète. A l’instar de la forêt Amazonienne, les forêts animales sous-marines disparaissent peu à peu, avec des conséquences tout aussi dramatiques. Pour des milliers êtres vivants, ces forêts sont à la fois un habitat protecteur et un garde- manger et leur disparition conduit inévitablement à une perde de la biodiversité »

Alexis Rosenfeld, explorateur, photographe et en charge de la Fondation 1 Ocean.

A l’aube de la cop 15 – biodiversité, l’UNESCO et la Fondation 1 Ocean sous égide de la Fondation CNRS, lancent un programme d’exploration scientifique sur les gorgones rouges de Méditerranée. Suite à l’épisode de mortalité massive survenu l’été dernier, les scientifiques cherchent à comprendre comment, dans les profondeurs, les gorgones et leur écosystème pourraient survivre. Pour ces espèces, l’Océan pourrait agir comme un bouclier thermique et ses profondeurs constituer un refuge.

Les gorgones sont des animaux sessiles. Elles forment de véritables forêts animales dont de nombreuses espèces dépendent. Au cours de l’été 2022, les X gorgones rouges de Méditerranée ont connu un épisode de mortalité massif lié aux températures anormalement élevées. Le constat effectué par les scientifiques et l’équipe de 1 OCEAN est alarmant : entre 0 et 30 mètres de profondeur, la quasi-totalité des gorgones sont mortes. À court terme, face aux perturbations climatiques de plus en plus fréquentes, les gorgones et toute la vie associée sont gravement menacés.

Face à l’urgence écologique, l’UNESCO et la Fondation 1 OCEAN lancent un programme d’exploration scientifique en partenariat avec le CNRS et l’unité de recherche LECOB de l’Observatoire Océanologique de Banyuls-sur-Mer. Ce programme qui concerne quatre pays européens (France, Italie, Monaco, Espagne) doit durer deux ans. L’objectif est de définir si les habitats profonds peuvent accueillir des forêts animales démographiquement autosuffisantes et ainsi devenir de véritables coffres-forts biologiques

Pour aller plus loin

L’OSF et la Conférence de la Décennie des Nations unies pour l’océan

Découvrez une de nos fondations sous égide !

Image de la forêt de pleine fougère

Le projet d’Agroécologie dans la Zone Atelier Armorique

Partager cet article