Le chercheur Vincent Fleury accompagné de membres de l’équipe de recherche au laboratoire MSC.
À l’apparition de la Covid-19, et des problèmes pulmonaires caractéristiques qui s’en sont suivis, le chercheur Vincent Fleury du laboratoire Matière et Systèmes Complexes (MSC), unité mixte du CNRS et de l’Université de Paris, s’est interrogé sur la régénération des poumons. De fil en aiguille, il en est venu à étudier des méthodes alternatives pour stimuler la croissance d’organes.
Ses recherches le mènent à s’intéresser progressivement aux enfants nés avec des membres trop courts (phénomène appelé hypoplasie), qui pourraient bénéficier des fruits directs des expériences conduites. En effet, ces pathologies rares sont impossibles à soigner et handicapent fortement les patients dans leur vie quotidienne. Ainsi, les hypothèses de travail s’orientent vers une croissance compensatrice des membres tentant de corriger les malformations.
À ce jour, les résultats expérimentés sur des modèles animaux semblent prometteurs et encouragent les chercheurs dans leurs démarches. Dans le long terme, il est question de valoriser les résultats de la recherche fondamentale par la création d’une start up, permettant idéalement de développer un dispositif médical.
La Fondation CNRS s’avère être un allié précieux pour le financement des recherches. Par son intermédiaire, le laboratoire MSC a reçu son premier don privé en faveur de la recherche médicale et espère inciter à la générosité publique. Pour en apprendre davantage sur le projet, c’est par ici !
