La semaine du cerveau 2025

© Michel THIEBAUT DE SCHOTTEN / IMN / CNRS Images

A l’occasion de la 27e édition de la Semaine du cerveau, qui se déroulera du 10 au 16 mars 2025 dans plus de 120 villes en France, le CNRS et ses scientifiques vous invitent à découvrir les actualités et les enjeux de la recherche en neuroscience. Le CNRS est un acteur majeur dans le domaine des neurosciences, en France et à l’international. Coordonnée en France par la Société des neurosciences, la Semaine du cerveau est organisée simultanément dans une centaine de pays afin de sensibiliser le grand public à l’importance de la recherche sur le cerveau.

Le CNRS est un acteur majeur du domaine, en France et en Europe. L’essentiel des forces (82 %) est regroupé en 7 clusters d’excellence et les champs thématiques abordés vont des aspects moléculaires aux mécanismes de la pensée. Les laboratoires mènent des travaux qui relèvent de la neurogénétique, de la neurobiologie et neurophysiologie, des neurosciences intégratives, des processus sensoriels, perceptifs, moteurs et sensori-moteurs, du comportement, des mécanismes de la cognition de la psychologie pour ne citer que quelques domaines.

La Fondation CNRS soutient la recherche en neuroscience, notamment en dotant les Prix des neurosciences. Ce prix, crée en 2024, a pour vocation de mettre en lumière la contribution des jeunes chercheures et chercheurs recrutés dans les laboratoires de CNRS Biologie, œuvrant dans les champs des neurosciences. En particulier, ce prix soutient l’exploration des mécanismes cérébraux et des enjeux de la neurobiologie, domaine en constante évolution. En 2024 les prix ont été remis à Amélie Cabirol et Simon Nougaret.

Amélie Cabirol  est neuroéthologiste spécialisée dans l’étude de l’axe microbiote intestinal-cerveau chez l’abeille domestique. Elle a réalisé une thèse en neurobiologie de l’apprentissage chez cet insecte puis poursuivit cette thématique en post-doctorat dans le groupe d’Albrecht Haase. En 2020, elle obtient une bourse Marie Skłodowska-Curie pour initier ses recherches sur l’axe microbiote intestinal-cerveau dans l’équipe de Philipp Engel. Elle est recrutée comme chargée de recherche CNRS au Centre de recherches sur la cognition animale , et lauréate d’une ERC Starting Grant.

–  Simon Nougaret a effectué sa thèse à l’Institut de neurosciences de la Timone. Il s’est intéressé au rôle des ganglions de la base dans les processus motivationnels. Il a ensuite travaillé à l’Université de Rome “La Sapienza” sur la représentation de soi et d’autrui dans le cortex frontopolaire. Ensuite il a exploré l’encodage de la planification motrice en termes de couches corticales et de spécificité fréquentielle à l’INT. En 2024, il a obtenu un poste de chargé de recherche CNRS et continue ses travaux à l’INT. 

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